Pour guider les collègues devant gérer des demandes d’assistance sur les accès à la doc en ligne en mon absence, j’ai créé cette petite infographie – notons qu’en 3 ans j’ai peut-être déserté ce blog, mais pas Piktochart.
N’hésitez pas à utiliser les commentaires pour poser vos questions ou partager vos propres expériences !
L’usage roi #2 : l’UBCM chez Wiley
Pour poursuivre une série initiée avec le billet Apprendre à lâcher prise qui décrivait les modèles et focalisait plus spécifiquement sur l’offre Dawsonera, intéressons-nous à l’offre Wiley.
Destinés à un public plus initié (langue anglaise, niveau 3ème cycle et recherche, à dominante santé, sciences et techniques), les ebooks de l’éditeur Wiley sont également proposés sous forme d’acquisition basée sur l’usage. Wiley appelle ce modèle « UBCM », soit « Usage-Based Collection Management ».
Il s’agit là d’un modèle type très-long-test : j’engage un montant qui me permet pendant 6 mois à 1 an de profiter de l’intégralité d’une collection en ligne. Au bout de ce laps de temps je peux me baser sur les statistiques d’usage pour développer ma connaissance des besoins de mon public dans la discipline concernée et choisir ce que je conserve de façon pérenne pour l’équivalent de ma mise de départ.
A noter que les établissements dotés d’une faculté de médecine peuvent actuellement bénéficier de l’UBCM contracté par la BIU Santé au titre des Collections d’Excellence (Collex) en Médecine, Odontologie et Cosmétologie.
En résumé
Petite parenthèse signalement
En raison de son caractère éphémère nous avons choisi de ne pas signaler les ouvrages ouverts par le Collex au Sudoc, mais nous l’avons fait dans notre outil de découverte (EDS chez Ebsco). L’occasion pour moi de découvrir les uploads de fichiers pour sélectionner dans le gros package Wiley Online Library Books les 913 livres Collex qui s’ajoutent ou se superposent aux livres que nous avions déjà acquis chez Wiley.
Plus d’infos
Apprendre à lâcher prise : le PDA / l’ADL
Ça y est, c’est décidé, on va faire un PDA. Enfin un ADL. Ou un EBS.
Pour ceux qui ne voient pas du tout de quoi il s’agit, nous parlons de modèles d’acquisitions d’e-books qui consistent non plus à confier au/à la seul-e bibliothécaire la sélection en amont d’ouvrages qu’il/elle juge pertinents pour son public, mais à partir des usages réels d’une vaste offre documentaire pour enrichir sa propre collection.
Dans le cas le plus rassurant, on laisse les gens consulter plein de livres et on décide à la fin lesquels on garde. Dans le cas le plus rock’n roll, on fait un chèque en blanc aux utilisateurs, ils achètent ce qu’ils veulent et on part à la plage on peut se consacrer à faire de la médiation, des expériences UX, etc.
Apparemment on n’est pas encore nombreux à expérimenter ces modèles en France, autant partager l’expérience.
On a donc voulu commencer par comprendre dans quoi on allait s’embarquer.
On peut s’informer chez Couperin avec la page décrivant l’offre de livres électroniques ou la typologie des offres e-books 2016, et avec l’article Bibliopédia « Acquisitions basées sur l’usage » (mais c’est moi qui l’ai rédigé, pour l’instant on tourne en rond – j’attends impatiemment que d’autres contribuent !).
Un peu de vocabulaire :
- PDA : Patron Driven Acquisition, que Dawson appelle ADL, Acquisition Dirigée par le Lecteur. Grosso modo on a déjà réglé l’ardoise et on invite toute notre communauté universitaire sur une plateforme d’e-books en mode open bar.
- EBS : Evidence Based Selection. Grosso modo on ouvre un méga géant test d’un an sur une grosse collection d’e-books et à la fin on regarde ce qui a été le plus consulté pour ne garder de façon pérenne que les titres les plus pertinents pour notre public, en fonction de l’usage qu’ils en auront fait.
Et pour pouvoir en discuter avec les responsables documentaires au SCD, j’ai fait des posters qui résument le fonctionnement de différentes offres existantes, à commencer par celle de Dawsonera (une rock’n roll) :
Et chez vous, déjà tenté ? Des projets ? Une réflexion en cours ?
Projet grainothèque aka Le plan lose
Dans la catégorie « idée pour diversifier son offre et se rapprocher de son public », je vous présente le projet « grainothèque ».
Sommaire
Catalogueur désespéré, catalogueur inspiré (Life after MARC?)
Pour faire profiter les non abonnés à la liste de diffusion [BIBFRAME] des facéties de nos collègues américains, je diffuse ici le tout récent « Life after MARC? ». Et pour les non-francophones, j’ajoute une traduction maison des paroles.
BIBFRAME n’est pas (encore?) au coeur des préoccupations dans nos services de catalogage, mais ce n’est rien de dire que ça ne fait pas l’unanimité outre-Atlantique !
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Dis, ça te fait quoi de gérer les périos / la dokelek?
Pour le moment c’est un peu entre ça…
et ça…
Teaser ou mémo : la transition bibliographique en pain au chocolat
La transition bibliographique en 8 diapos animées, pour se faire une idée ou se rafraîchir la mémoire…
Oral de culture gé (bibliothécaire interne)
En mai dernier, me voici donc admissible pour la seconde fois à l’oral du concours de bibliothécaire en interne.
Après avoir sué sang et eau pour renvoyer dans les temps mon dossier RAEP en 5 exemplaires (n’attendez pas les résultats de l’écrit pour vous y mettre, c’est trèèèèès long!), je reçois ma convocation pour les deux épreuves. Le même jour, avec culture gé le matin et motivation pro l’après-midi. La même configuration que deux ans plus tôt.
Accès direct au sujet et aux questions : c’est par ici !
Étude de cas : coulisses d’une épreuve
En février dernier, je planchais sur l’épreuve unique d’admissibilité au concours de bibliothécaire d’État en interne, à savoir l’étude de cas. J’ai raconté l’épreuve à chaud dans un premier billet, Concours bibliothécaire interne 2015 : jamais 2 sans 3.
Impossible d’entrer dans les détails à ce moment, je ne pouvais pas prendre le risque qu’un correcteur tombe sur mon blog et puisse identifier ma copie (une chance sur xxxxxxx, mais bon…).
Voici un second billet à J+4 mois, maintenant que je sais que mon devoir m’a non seulement permis d’être admissible, mais m’avait même assuré pas mal de points d’avance.
Je propose ici de partager ma manière d’aborder l’épreuve et d’entrer dans l’intimité du concours à mes côtés. Lire la suite
Rétrobrouillon (2013) – Et si on tuait RAMEAU ?
L’espace de 24h, j’ai rêvé que je tuais RAMEAU.